Ton souffle, Eternel, se répand sur moi,
Car ta bonté est grande Ô Dieu.
A l'heure fraîche du soir,
Tu caresses mon âme du doux murmure de ton cœur.
Alors que je suis restée seule,
Tu es fidèle, Seigneur, et tu es là près de moi.
Mes yeux restent aveugles de ta présence,
Mais mon cœur te voit et je sens que tu es là,
Tout près de moi.
Ta création est merveilleuse, Ô Dieu,
Elle traduit toutes tes pensées,
Et apaise toutes les angoisses.
Seule au milieu de toutes ces habitations,
Je sais que tu es là et que tu me bénis
De cette fraîcheur si douce sur ma peau.
On ne te connaît pas, des cris s'élèvent,
Des bruits de pas précipités et d'explosion
Font tourner la tête à ceux qui ne sont pas rentrés chez eux.
Mais au milieu de tous cela,
Tu es là, mon Dieu, indomptable,
Inoubliable par cette brise que tous reçoivent.
Seigneur, ta bonté et ton amour n'ont pas de fin,
Tu aimes le doux et le méchant,
Le faible et l'oppresseur ;
Le sage et l'insensé tu les protèges de ta main
Quand la colère du ciel éclate sur la ville
Et que la nuit devient sombre sans ombres.
Le tonnerre gronde autour de moi,
Seule dans ce monde d'inconnu
Où l'on me recommande la solitude.
Mais tu es là, Ô Dieu, inébranlable
Et maître des éléments que tu as toi-même commandé.
Tu me connais, Père, comme personne ne l'oserait,
Et lorsque je veille au silence de la nuit qui m'entoure,
Alors tu me réponds et tu m'assures de ta présence,
Par un message si doux soufflé sur mon visage,
Que tout mon être frémis de bonheur,
Du bonheur de t'avoir enfin reçu,
D'avoir enfin pu recevoir ton amour
Dans un langage que je comprends.
Tu me bénis, Eternel, de cette verdure qui m'interpelle,
De ce paysage qui me rappelle,
Et de cette brise qui me caresse ;
Tu me prends dans tes bras, Père céleste,
Et tu murmures à l'Esprit de tous ceux qui sont là,
Tes enfants comme ceux qui te rejettent
Sans te connaître : " prends le temps, arrête toi,
Et profite de ce moment si doux que je t'offre".
Alors moi je le saisis, mon Dieu,
Et je te Loue de tes bienfaits
Et de cet Amour si doux que tu m'offres
Par cette brise aussi légère qu'un tendre baiser.
Merci, Ô Dieu de ton immense amour...